Lorsque je suis sorti de la Sorbonne où j’enseignais ma science depuis de longues années, je fis quelques pas et m’écroulai sur le macadam parisien.
Les passants et les étudiants se mirent alors à me relever spontanément et je leur dis dans une faiblesse morale agonisante : « Ce n’est rien, c’est juste un petit vertige ».
Certains même, devant le spectacle de la chute, furent pris de panique en appelant immédiatement les secours.
Mais je me relevai avec une telle vigueur que je compris une nouvelle fois que ma vaillance et ma force faisait partie intégrante du moteur de ma vie solitaire. [...]
La fête s’était interrompue l’espace d’un instant car les convives étaient pris par l’éloquence d’un homme.
Une jeune fille aux traits délicats et particulièrement captivée par l’histoire laissa parler son impatience :
La suite, s’il te plaît Benoit Dubuisson Éditions en ligne bd20101102cla Et ce fut tout ce qu’elle prononça.
Après de nombreuses secondes, laissant le temps en suspens, l’orateur se remit à l’œuvre : Vous avouerez que, derrière ce masque, se cachait une puissance de vie débordante.
En effet, ce qu’il avait ressenti dans la musique semblait enfoui sous une carapace d’orgueil. [...]